Le CAC 40 a continué de se chercher une tendance avec deux camps assez équilibrés. En d’autres termes, acheteurs et vendeurs se battent vigoureusement. Certes, le CAC 40 a terminé en hausse mais pas au plus haut de la séance et l’on voit bien qu’il bute sur la résistance des 7500 points. La volatilité se comprenait néanmoins dès lors que la BCE était amenée à se prononcer d’une part sur une baisse des taux mais aussi et d’autre part sur sa vision de l’état économique de l’Europe. En réalité, il n’y eut pas de véritable surprise. Les taux baissent et l’inflation se montre toujours moins véhémente.

Ainsi et incontestablement, la BCE a réussi à rassurer même si aucune indication n’est donnée sur les prochaines baisses de taux. Il convient maintenant que les acheteurs se secouent pour que le CAC 40 puisse se défaire des 7500 points.

Il semble loin le temps où le S&P 500 était jeté aux gémonies. Pourtant, ce n’était que la semaine dernière avec des séances terribles de découragement. D’un coup, l’économie était en berne et les difficultés allaient s’accumuler. Depuis lundi, le soleil est revenu se parant de belles bougies blanches. L’inflation retrouve une discrétion très bien venue. Quant au secteur technologique, il serait bradé !

Le S&P 500 adopte donc un mode fusée et se rapproche clairement de ses derniers records historiques. Plus rien n’est redoutée de la prochaine réunion de la FED qui aura lieu la semaine prochaine.

Le Future CAC 40 ne pouvait nier une certaine volatilité. Il en est toujours ainsi lors des séances où une banque centrale se réunit. L’important réside dans le fait qu’il s’est affranchi dans l’après-midi des 7430 points. Il s’est ainsi ouvert la voie des 7500 points. Il lui faut donc fournir encore un effort avec des vendeurs qui douteraient de l’intérêt de leur présence.

Ce matin, les opérateurs ne devraient pas prendre beaucoup d’initiatives préférant attendre l’ouverture américaine qui elle-même sera soumise aux aléas de l’indice de confiance du consommateur. Sans doute une fin de semaine assez calme.

Bertrand RICHARD                Chroniqueur chez Depraz Capital   vendredi 13 septembre 2024